Rendons grâces à Dieu !

Bonjour à tous et je vous souhaite une bon temps d’action de grâces ! Je m’appelle Jordan Eigsti et je suis rédactrice en chef de Sainteté aujourd’hui. En assemblant les différentes pages de ce numéro, plusieurs chants que j’ai connus pendant mon enfance dans l’église me sont venus à l’esprit. « Merci d’un cœur reconnaissant, merci au Seigneur trois fois saint, merci car il a donné Jésus-Christ, son Fils » et « Allons au-devant de lui avec des louanges, faisons retentir des cantiques en son honneur » notamment résonnent souvent dans mes pensées.

Pousser là où tu as été planté

Sur chacune des tables dressées dans une salle d’une église de Paris en France, des caisses en plastiques sont rapidement remplies de produits alimentaires au fil des arrivées de camions qui viennent décharger leur cargaison. À l’extérieur, les camions se faufilent dans les rues étroites de Paris, livrant les aliments qu’ils ont passé la matinée à collecter dans les magasins d’alimentation de la ville.

La générosité comme action de grâces

 

Comme Abraham l’a montré en présentant une dîme à Melchisédech au chapitre 14 de la Genèse, investir dans le royaume de Dieu de façon généreuse et en faisant des sacrifices est en dernier lieu une expression de notre gratitude envers Dieu pour sa miséricorde et sa grâce envers nous. Gérer ce qui nous est confié avec une attitude de sacrifice est un acte tangible d’adoration qui permet d’affirmer que tout ce que nous avons – et pas seulement notre dîme – appartient à Dieu de toute façon.

Des balises de gratitude

En 2015, les médecins m’ont annoncé que j’avais un cancer. Cet été-là, j’ai suivi plusieurs radiothérapies et chimiothérapies. À l’approche de la fin de ces traitements, j’étais extrêmement affaibli et souvent découragé. Lors de l’un de mes traitements quotidiens, l’oncologue en charge de ma radiothérapie vit mon découragement et me demanda de lui parler de l’un de mes rêves que je n’avais pas encore réalisé. Je lui répondis que je ne pensais pas vraiment à ce genre de chose. Il me répondit que je devais lui parler de l’un de ces rêves avant de pouvoir finir le rendez-vous.

L’action de grâces et les lamentations

Devoir travailler tard la nuit est rarement un signe avant-coureur de bonnes nouvelles. Durant ma courte expérience en tant que pasteure sur un campus universitaire, j’ai reçu deux appels de ce type m’informant de la perte d’étudiants bien-aimés emportés par le suicide. Le choc me coupa le souffle en ces deux occasions et l’incrédulité – le deuil persistant qui suivit – était aigüe. Prêcher devant des rangées de jeunes adultes ébranlés par le choc et la peine est un privilège du pasteur que je ne souhaite jamais revivre.

L’eucharistie comme action de grâces

J’aime partager le repas du Seigneur. J’aime ce moment, que ce soit dans un grand ou un petit rassemblement. J’aime qu’il soit célébré dans un moment calme de réflexion ou avec une louange animée. J’aime recevoir la Sainte communion à genou devant l’autel, debout les mains ouvertes ou en passant les éléments à chaque personne de l’assemblée. J’aime être à la table ouverte qui accueille tous ceux qui ont faim de connaître le Christ et de le recevoir dans les espaces les plus profonds de leur vie. Cependant, je n’ai pas toujours connu cette même expérience lors de ce repas.

Le pouvoir d’une vie de reconnaissance

Il y a plusieurs années, Diane et moi avons eu la chance d’entendre Zig Ziglar donner une conférence d’une journée sur le thème du leadership. Nous étions invités par un couple dont nous avions récemment fait la connaissance, et ce moment fut le début d’une belle amitié. Ce jour-là, Ziglar déclara : « La gratitude est la plus saine de toutes les émotions humaines. Plus vous exprimez de la gratitude pour ce que vous avez, plus vous aurez de chance d’avoir encore davantage de raisons d’être plein de gratitude. »

Vuka!

J’ai récemment eu l’occasion de discuter avec un groupe de pasteurs à Kwa-Zulu Natal en Afrique du Sud du thème de la volatilité, l’incertitude, la complexité et l’ambiguïté. Pris ensemble, ces mots décrivent le changement constant et imprévisible qui domine dans nos cultures et qui est fréquemment désigné par l’acronyme anglais VUCA (Volatility, Uncertainty, Complexity, Ambiguity). Cette conversation avec les pasteurs a eu lieu presque un an après le 12 juillet 2021 qui a été marqué par des émeutes et une révolte politique en Afrique du Sud.

Rédemption

J’ai grandi dans la pauvreté en Caroline du Nord. Ma mère s’est mariée avec mon père alors qu’elle avait 16 ans. Je suis née un an et demi plus tard. Nous déménagions beaucoup, vivant souvent dans des locations sans air climatisé ni téléphone. Mes parents étaient tous les deux dépendants à la drogue. Ma mère était alcoolique à l’extrême et mon père était accroc à l’héroïne. Ils ont divorcé alors que je n’avais que trois ans.